E-nov1, organisation des artisans et des professionnels de la culture électronique, travaille pour une évolution du cadre législatif et une meilleure considération des média pour notre culture.
Téléchargement pirate : la mention légale
E-nov1 se félicitait le vendredi 09 janvier, que son idée d’une mention légale (« le piratage nuît à la création artistique ») soit adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale, dans le cadre de la loi sur l’économie numérique (voir e-locution n°16).
La musique électronique est, comme tout le secteur musical, touchée par le piratage des internautes pilleurs de culture. Les fournisseurs d’accès à internet encouragent ce pillage avec des arguments de vente tels que : « téléchargement plus rapide : musique, jeux, vidéo, shopping… ». Il serait inimaginable de concevoir dans notre société que nous nous approvisionnions auprès d’un voleur distribuant gracieusement le fruit du labeur des agriculteurs. Et pourtant chaque jour, des gens s’approvisionnent en culture volée sur internet.
Les internautes, pirates de musique électronique, doivent arrêter de voler leurs artistes, qui, eux, vivent surtout de leurs droits d’auteur et de la vente de disques.
Cette année va certainement voir disparaître de nombreux emplois, entreprises et artistes et tout un pan de la création musicale, cinématographique et du jeux numérique : la diversité culturelle est menacée.
Diversité culturelle : Musique instrumentale
Au delà du danger de la crise, la musique instrumentale (jazz, classique,…) dont la musique électronique est partie intégrante, a été victime des quotas (en radio et en télévision). Ces derniers obligent les diffuseurs à exposer un pourcentage de musique francophone dont une partie de jeunes artistes, tandis que les morceaux instrumentaux, dont certains sont nos meilleurs ambassadeurs à l’étranger, ne sont pas comptabilisés et par conséquent écartés et méprisés. La rédaction de la loi sur les quotas a laissé tout ce répertoire dans le néant. Pourtant, l’électronique est aujourd’hui pour l’ « industrie musicale » une des premières musiques exportée.
Au moment où de nombreux acteurs de la musique s’inquiètent de la diversité culturelle, il nous paraît très important que la musique instrumentale francophone puisse participer à la variété phonique de l’audiovisuel. Notre culture doit avoir la place qu’elle mérite, et e-nov1 agit pour y aboutir.
Bonjour, je viens de découvrir votre site qui me parait très intéressant.
Je voulais juste vous signalez que le problème du piratage est certes très important aujourd'hui et pour preuve, possédant un dj shop de vinyles sur Lyon nous voyons notre activité réduire de plus en plus avec une année 2006 à moins 60 % !!!
Mais cependant entouré de disc jockey, heu pardon mp3 jockey...des personnes qui ce font payé alors qu'ils ne payent pas la musique qu'ils diffusent, idem pour les patrons de boites qui disent à leurs dj qu'il n'y plus de budget pour les disques et qu'ils n'ont qu'à télé charger...
Bref face à tout çà il me semble qu'un organisme qui est censé protéger nos droits et les faires valoir ne fait plus grand chose !!!
La solution face à cette technologie et cette évolution du support et de la musique c'est la SACEM !
Qui ne fait plus rien !!! Que fait elle des un milliard d'euros qu'elle récupères chaque années??? A qui sont rétribué ce capital??? Toujours au même !!!
1-les discothèque ne sont plus suivi, elle paye 3% sur leurs chiffres et c'est tout pas moyens de vérifier ce que 70% des boites en France passent !!
2-Les Radios dites associatives qui sont les radios qui passent nos musique payent mais ne donnent pas leurs programmations.
3-Le net, produit numérique rien de plus facile que de savoir ce qui est télé chargé même gratuitement ou bien écouté !!!
Les sites internet payent pour diffuser de la musique !!!
Donc question :
LES 1 MILLIARDS DE DROIT RECOLTES CHAQUE ANNEE PAR LA SACEM VONT ILS AU BONNES PERSONNES ?
Croyez moi si tel était le cas on serait bien moins embêté par le télé chargement gratuit sur internet ! Ainsi que pour les professionnels qui vivent de la musiques boites et dj's en cartons si ils payaient tous leurs supports et que la sacem y veillait on serait moins pauvre...
Rédigé par : VERSE OLIVIER | 06 mars 2007 à 16:48