E-nov1, organisation des artisans et des professionnels de la culture électronique, a demandé au Ministre de la Culture, par courrier en date du 8 avril et lors d’une rencontre avec son cabinet le 25 mai dernier, une aide financière d’urgence pour des événements dits « officiels » organisés par des professionnels issus du secteur de la culture électronique.
Cette aide financière permettrait ainsi de soutenir la diffusion de notre musique et de la filière des artisans professionnels de la culture électronique. Ce plan compléterait ainsi le paysage d’événements légaux soutenus par le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Intérieur.
Parallèlement, e-nov1 a demandé au Ministère de l’Intérieur de participer, lui aussi, à ce plan d’urgence, en offrant un dispositif sécuritaire, en permettant aux organisateurs professionnels l’accès à des terrains « originaux » et en autorisant des horaires de fermeture tardive adaptés à ces évènements.
Les producteurs d’événements « officiels » de musique électronique font face, depuis plusieurs années, à de gros problèmes financiers suite à des répressions non-justifiées mais surtout face à l’émergence des free parties et teknivals, que certaines personnes considèrent comme « amateurs ». Les teknivals, soutenus par une partie des pouvoirs publics, font l’apologie de la gratuité, attirant ainsi de plus en plus de monde. Mais cette gratuité est au détriment des droits d’auteur, de la sécurité, du droit du travail ... Ne se retrouve-t-on pas face à du dumping culturel organisé dans ces ZAT (Zone d’Autonomie Temporaire) ? Face à cette concurrence déloyale, de nombreux producteurs professionnels ont déposé le bilan ou préféré abandonner, laissant ainsi dans le paysage culturel se développer comme principale « offre d’événements électroniques », ces rassemblements.
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