Pendant que le marché du disque français et mondial s’effondre (-30 % en juillet/août en France – Libération du 06/07 Septembre 2003 ), le nombre de personnes qui développe un « comportement à risque » pour l’avenir des artistes, auteurs et producteurs s’accroît en France, mettant ainsi en péril nombre d’emplois et d’entreprises de l’industrie musicale et maintenant cinématographique.
Depuis des années, les acteurs de la culture mondiale essayent de trouver une solution à cette consommation accrue d’œuvres piratées. Mais la solution se fait attendre.
Pendant ce temps, les internautes, majoritairement des jeunes, associent le mot téléchargement à « gratuit » et surfent sur internet pour alimenter leur discothèque numérique sans la moindre inquiétude. Et ce comportement irresponsable, qui va crescendo, est encouragé par la publicité des fournisseurs d’accès à internet.
Pour tous les fournisseurs d’accès, le téléchargement est devenu l’un de leurs premiers arguments pour vendre l’internet à haut débit, n’hésitant pas à afficher ouvertement cette politique en 4x3 dans le métro et à la télévision, avec des slogans tels que « 660K infiniment plus de musique » ou encore « téléchargement plus rapide: musique, jeux, vidéo, shopping… ».
E-nov1 demande que ce type d’argument de vente, qui est une incitation à la consommation d’œuvres culturelles piratées, soit interdit ou qu’il soit imposer une mention légale comme sur les paquets de cigarettes tel que « le téléchargement pirate d’œuvres culturelles tue la création artistique ». Car si rien n’est fait, l’utilisation prolongée de ces slogans commerciaux continuera de favoriser l’ambiguïté dans l’esprit des internautes.
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